- Crédits: VNF
- schéma canal, 4 réservoirs, canalisation Mouche Liez, rigole de Vaucouleurs
1- La Liez et ses affluents
2- La canalisation Mouche Liez
3- La rigole de Vaucouleur
4- De la Liez à l’usine de traitement des eaux de Champigny les Langres
5- De l’usine de traitement aux robinets
1- La Liez et ses affluents
- territoire de la Liez selon la carte de Cassigny
- la Liez selon le cadastre napoléonien
- Crédits: J.BOCHATON
- ruisseau de Montruchot se jetant dans la Liez
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Crédits: V.N.F.
- Projet du canal
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Crédits: V.N.F.
- Projet de la digue en maçonnerie
2- Canalisation Mouche Liez
- Crédits: VNF
- Plan de la conduite forcée d’origine de 1939
Construction canalisation Mouche Liez
Transmission des eaux surabondantes du réservoir de la Mouche dans celui de la Liez
21-08-1939 : présentation de la soumission
1-02-1940 : date fixée de l’achèvement des travaux
30-08-1939 : ordre de service prescrivant de commencer les travaux. Le chantier devant être ouvert début septembre.
2-09-1939 : ordre de mobilisation générale
4-09-1939 : déclaration de guerre. Mobilisation de la majeure partie du personnel. Repli du matériel de la société à Bressuires
20-09-1939 : l’Administration signale les travaux d’intérêt national. La progression des travaux est minime. A l’Armistice : 5% des travaux sont éxécutés
Septembre 1940 à Août 1941 : quasi impossibilité de recruter du personnel. La progression des travaux est lente
20-06-1942 : mise en marche de la conduite : 29 mois après la date fixée
Mars 1940 à Juin 1940 : la main d’œuvre est réduite : 15 à 20 hommes seulement
Juin 1940 : arrêt des travaux. Mise à l’abri du matériel. Licenciement du personnel. Reprise des travaux après l’Armistice.
Interruption du chantier durant plus de 2 mois jusqu’au 1er Janvier 1942 : 15 à 20 hommes travaillent
Des points particuliers à l’établissement de cette canalisation : des souterrains, traversées des voies ferrées, de la Marne, du canal
Modification du diamètre dans certains lieux
De nombreux calculs ont été nécessaires pour les pertes de charge en fonction des endroits de la canalisation
L’arrivée à la Liez est située à 346,50 mètres et le départ de la Mouche à 358,65 mètres
La moyenne admise est de 300 litres/seconde
La canalisation sera terminée avec beaucoup de retard.
Accident sur la canalisation et remplacement des tuyaux
- Crédits: J.GAY
- 1 réparation de la canalisation
- Crédits: J.GAY
- 2- réparation canalisation
- Crédits: J.GAY
- accident sur tuyau
- Crédits: J.GAY
- nouveau tuyau
- Crédits: J.C. FOURTIER
- Canalisation qui traverse la Marne au Moulin Rouge (caisson gris sous le pont)
- Crédits: V.N.F.
- Canalisation qui traverse la Marne au niveau du Moulin Rouge
- Crédits: J.C. FOURTIER
- Maison du gardien du canal (ancienne arrivée de la rigole à l’air libre et vanne)
- Crédits: J.C. FOURTIER
- Canalisation traverse le canal à l’écluse du Moulin Chapeau
- Crédits: V.N.F.
- Canalisation traversant le canal à l’écluse du Moulin Chapeau
Utilisation actuelle de la canalisation
Emplacement des vannes d’arrivée de la canalisation à la
Liez.
- barrage ; au loin cabane qui abritait les vannes (canalisation Mouche Liez)
- Crédits: J.C. FOURTIER
- emplacement des vannes
Il y a quelques décennies existait un cabanon donnant accès aux
vannes. Le propriétaire voulant agrandir sa terrasse fit démolir le dit
cabanon. Actuellement les vannes sont fermées, cent mètres de
canalisation ne sont plus utlisés.
Arrivée de la canalisation
- Crédits: J.C. FOURTIER
- arrivée de la canalisation
Gros plan d’arrivée de la canalisation
- Crédits: J.C. FOURTIER
- clapet de l’arrivée de la canalisation
Les vannes de la Liez. Au loin arrivée de la rigole de Vaucouleur
- Crédits: J.C. FOURTIER
- vannes de sortie de la Liez vers l’écluse des Batailles
Déversoir de la Liez vers l’écluse de Batailles
- Crédits: J.C. FOURTIER
- écoulement de la Liez vers l’écluse des Batailles
Arrivée de la canalisation venant de Saint-Ciergues
- Crédits: J.C. FOURTIER
- sortie de la Liez vers l’écluse des Batailles et vers la maison arrivée de la canalisation de la Mouche
.
On voit le trop plein qui se déverse dans la rigole allant à l’écluse des
Batailles.
La maisonnette renferme des pompes qui renvoient l’eau à l’usine de
traitement de Champigny.
Sortie de la Liez, trop plein en direction de la Marne
- Crédits: J.C. FOURTIER
- sortie de la Liez vers la Marne
Ce ruisseau passe sous le canal et rejoint la Marne.
3- La rigole de Vaucouleur (de Balesmes à la Liez)
L’avant-projet de la construction de la rigole de Vaucouleurs date de 1905.
La contenance de la Liez est de 15 390 000 m3 ; or l’emmagasinement du bassin versant n’est que de 9 253 000 m3.
A Balesmes, à l’aval du pont de Vaucouleur, la rivière vient d’être formée par la réunion de la Marnotte, de la Codre et des Fontenelles. A cet endroit, le 14 janvier 1904 à 3 h 30 du matin, le débit était de 18 000 litres/seconde. Le lendemain à 8 h 30 du matin, le débit n’était plus que de 440 litres/seconde. Pendant la sécheresse le débit n’est que de 7 à 10 litres/seconde.
La quantité d’eau du 1 juillet 1903 au 1 juillet 1904 a été de 4 487 000 litres.
Le débit de la rigole a été calculé comme devant être de 4000 litres/seconde.
La longueur de la rigole sera de 5 074,49 mètres.
La rigole traverse par des siphons les vallons profonds de Saint-Maurice, dans lequel se trouve la ligne ferroviaire Paris-Bâle puis la route nationale 19 Paris Bâle.
- Crédits: VNF
- Croquis du chariot servant au montage des tuyaux dans les siphons
- Crédits: VNF
- Plan du chariot
- Crédits: J.C. FOURTIER
- les vannes vers la Marne à la sortie de Balesmes
- Crédits: J.C. FOURTIER
- les vannes vers la Marne à la sortie de Balesmes ( hautes eaux )
- Crédits: J.C. FOURTIER
- rigole de Vaucouleurs ( basses eaux)
- Crédits: J.C. FOURTIER
- rigole de Vaucouleurs ( hautes eaux)
- Crédits: J.C. FOURTIER
- rigole de Vaucouleurs sur la route de Chalindrey côté Balesmes
- Crédits: J.C. FOURTIER
- rigole de Vaucouleurs sur la route de Chalindrey côté LIEZ
4- De la Liez à l’usine de traitement des eaux de Champigny : source des informations : SMIPEP Sud Haute-Marne.
Le Syndicat
Créé en 1990
38 Collectivités adhérentes
20 490 habitants desservis
Compétence : produire et acheminer l’eau potable à l’entrée des Collectivités adhérentes
4 ressources en eau : les lacs de la Mouche, la Liez et Charmes, et la nappe souterraine de Rolampont
2 usines de production d’eau, capacité max totale = 7 500 m3/j
1 700 000 m3/an produits en moyenne
Taux de conformité microbiologique de l’eau produite = 100%
Exploitation du service par VEOLIA Eau via un contrat d’affermage (2013-2022)
Prix moyen global constaté arrivée château d’eau = 0,70 €/m3
Le Traitement : L’usine de Champigny-les-Langres :
. Construite en 1994
. Traite les eaux des lacs de la Mouche, de la Liez et de Charmes
. Capacité : 6 500 m3/jour
. Etapes de traitement : 1/ Coagulation / Floculation ; 2/ Décantation ; 3/ Filtration sur sable ; 4/ Ozonation ; 5/ Filtration.
Traitement physico-chimique : Pré-ozonation :
Une première injection d’ozone permet l’oxydation des matières organiques, du fer et du manganèse présents dans l’eau brute. L’ozonation assure une très bonne réduction du carbone organique total, détruit les substances responsables des goûts et des odeurs et n’engendre la formation d’aucun sous-produit.
Coagulation-Floculation-Décantation : procédé Multiflo
Pour réduire la turbidité de l’eau et éliminer les matières organiques, une coagulation suivie d’une décantation est mise en oeuvre.
En mélangeant l’eau à du réactif coagulant, les matières en suspension s’agglomèrent sous forme de petits amas floconneux facilement décantables. Le procédé de décantation choisi, dit à "contre-courant", consiste en une séparation des flocs et de l’eau au moyen de lamelles inclinées sur lesquelles les flocs se déposent et glissent en fond de bassin.
L’eau clarifiée est alors récupérée en surface et les boues décantées sont extraites par purges périodiques.
- Crédits: SMIPEP
- Procédé MULTIFLO
Filtration sur sable :
Pour retenir les dernières matières en suspension ainsi que mes oxydes de fer et manganèse, l’eau est filtrée travers un lit de sable. La filtration s’effectue sur 4 filtres en parallèle, caractérisés par une grande hauteur d’eau. Ces filtres sont équipés d’un régulateur qui maintient le plan d’eau constant malgré le colmatage progressif du sable. Le lavage des filtres s’effectue à "contre-courant" au moyen d’air et d’eau.
Stockage avant distribution :
L’eau traitée est stockée dans une bâche de 600 m3 située sous l’usine. Une remise à l’équilibre du pH de l’eau est effectuée par injection de soude, et un résiduel de chlore est maintenu pour éviter toute reviviscence bactériologique.
L’eau est alors distribuée vers le réservoir de la Citadelle de Langres et de Chanteroy.
Traitements d’affinage : Post-ozonation :
Post-ozonation :
Afin de rendre biodégradables les composés organiques résiduels et d’assurer la désinfection de l’eau par inactivation des bactéries et des virus, une dernière ozonation est mise en oeuvre. Cette oxydation améliore également les qualités organoleptiques de l’eau.
Filtration sur charbon actif en grain :
La filtration sur charbon actif permet un affinage du traitement par adsorption ds micro-polluants (pesticides), ds résiduels d’oxydation divers et confère à l’eau de Champigny-les-Langres des caractéristiques organoleptiques de haute qualité.
Cette étape s’effectue sur 3 filtres en parallèle, de même dimension que les filtres à sable. Les installations de lavage sont ainsi communes à tous les filtres de l’usine.
5- De l’usine de traitement aux robinets :
- Crédits: SMIPEP
- Schéma du réseau d’eau potable
Remerciements à J. Bochaton, V.N.F., SMIPEP.