il est un fait fondamental qu’il ne faut pas perdre de vue lorsqu’on aborde le thermalisme antique, c’est que les pratiques balnéaires ont eu depuis les temps les plus reculés jusqu’à la chute de l’Empire romain, un caractère essentiellement religieux.
Article Cahiers-Haut-marnais
N° 203 4e trimestre 1995
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Offrandes et ex-voto au couple divin Borvo-Damona dans la station thermale gallo-romaine de Bourbonne-les-Bains
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L’EAU DANS LA BIBLE
« L’eau est d’abord source et puissance de vie : sans elle la terre n’est qu’un désert aride, pays de la faim et de la soif, où hommes et bêtes sont voués à la mort. Il y a pourtant aussi des eaux de mort : l’inondation dévastatrice qui bouleverse la terre et engloutit les vivants. L’eau, enfin, lave les personnes et les choses de toutes souillures, de la saleté physique aux souillures spirituelles. Ainsi l’eau, tour à tour vivifiante ou redoutable, toujours purifiante, est intimement mêlée à la vie (...)
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Le mystère des eaux souterraines et la sourcellerie au Pays de Langres.
Les nombreuses découvertes archéologiques montrent que dès la Préhistoire l’Homme s’est installé près des points d’eau. Durant l’Antiquité, les sources furent recherchées et identifiées aux déesses mères : dea Matrona (Marne), Sequana (Seine), Soucona (Saône), Alba (Aube)... (1)
Représentation des déesses mères (Vertault).
A partir du Moyen Age, le christianisme plaça les sources sous la protection d’un saint (Didier, Georges, Antoine, Jean, Mammès, Gengoul...) ou d’une sainte (Brigitte, Barbe, Gertrude, (...)