Par contre, sur les feuilles hydrophobes telle l’oxalis, elles glissent sans mouiller leur surface.
Elles peuvent résulter de la rosée nocturne ou matinale provoquée par la condensation de l’eau présente dans l’atmosphère. Elles se déposent sur des plantes telle cette fleur de coronille ou se collent sur les toiles d’araignées.
Mais le phénomène qui produit les plus beaux effets est sans conteste celui de la guttation. Lorsque la pression hydrique racinaire est trop forte, les hydathodes, tissus secréteurs, exsudent par des petits pores le trop plein de l’eau stockée. Des gouttelettes perlent alors à l’extrémité des feuilles tels ce brin herbe, ce polypore et ce chou kale.
Lorsque la tension superficielle de courbure est constante, elles prennent la forme d’une sphère. Enfin les gouttes d’eau se comportent comme des loupes, des prismes, des lentilles et la lumière peut se réfléchir, se réfracter, se diffuser dans ce milieu transparent. Des images inversées, agrandies ou réduites apparaissent pouvant être capturées par un appareil photo en mode macro. Voyez les fleurs de violette et de cosmos.
Les insectes tirent parti de cette eau providentielle à l’instar de cette fourmi et de cette tipule.
Pour conclure, je vous dirai que ces gouttelettes de pluie, de rosée ou de guttation circulent sur notre planète voilà plus de 4 milliards d’années et qu’elles n’ont accompli que la moitié de leur voyage !
Mis en ligne par James GONCALVES
2 Messages