La Marne haute
La Marne coule, désormais assagie
entre deux lignes capricieuses de chênes jeunes
dont nous troublons les reflets altiers
par les ricochets de nos cailloux lassés.
Elle avait, ce printemps,
débordé de son cours
détrempé les champs
alentours
que les cris mouillés de nos pieds
ont éveillés dans le brouillard de l’eau évaporée
de bon matin.
Nous avons franchi, chevaliers d’une table ronde
imaginaire
pataugeant dans nos bottes de sept lieues
des douves vertigineuses,
courant rejoindre le (...)
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Poème : "La Marne haute"